Silky one


Ma naissance


Je me nomme Silky one et je suis un vélo couché créé en 2017 dans les ateliers Azub à Uherský Brod en république tchèque.

Un peu plus loin dans la ville on fabrique des armes, j'aurais très bien pu finir en arme ! Mais non, moi je vais transporter une personne qui ira à la rencontre des autres.

La cadre où je suis né est une ville où les pavillons sont nombreux. On y trouve un grand champ de panneaux photovoltaïques. Belle coïncidence que celui qui va me récupérer veut voyager de Lyon à Canton avec un vélo solaire composé de panneaux photovoltaïques.


Je suis bien équipé, on m'a installé des freins à disques, des amortisseurs avant et arrière. Je sens qu'on va m'en demander beaucoup.


Ma première augmentation

J'ai été commandé sur Lyon par Cyclociel qui a l'habitude de travailler avec mon fabriquant. Mais j'ai été livré à 1.500 km du lieu de ma naissance. Je me suis retrouvé à Saint Mitre les Remparts chez Déclic-Eco entre les mains expertes de Guillaume.

Il m'a un peu secoué pour m'équiper d'un robuste moteur électrique, de deux grosses batteries, de câbles qui me parcourent tout mon corps d'aluminium, pour relier différents capteurs à des boitiers électroniques qu'il nomme Cycle Analyste.

Maintenant je peux me propulser soit par le déplacement des pédales, soit par le déplacement d'électrons. Les électrons j'arrive quasiment à les sentir passer dans les câbles, et au bout d'un moment la chaleur apparait à différents endroits.


Ma première rencontre avec Laurent

Guillaume m'a gardé deux semaines dans son atelier. Et Laurent et sa femme Christel sont venus pour me chercher. J'ai senti une certainement fébrilité à me monter dessus et à actionner les différents trucs qu'avait installé Guillaume, comme l'accélérateur, le potentiomètre ou le freinage électrique.

Après un court essai il m'a ajouté un compagnon, une remorque toute blanche en forme de suppositoire. Elle est bien placée, elle est derrière ! C'est pour ça que Guillaume m'avait installé des pièces supplémentaire en acier, pour tenir le bras qui me tient d'une main d'acier à la Suppo one.

Ne dites pas à Laurent que j'ai nommé cette remorque comme ça, je crois qu'il l'appelle la remorque de Christian Touzé version 100 litres. Il aurait pu lui donner un nom comme à moi. Un truc sympa ! M'enfin comme je vais l'avoir au cul un bout de temps et vu sa forme que crois que Suppo one c'est pas mal, non ?





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